Si cela ne vous est jamais arrivé, probablement avez-vous une connaissance qui prend parfois le guidon après avoir bu de l'alcool. Parce qu'une piqûre de rappel n'est jamais inutile, nous avons quelques chiffres à partager avec vous. Mais aussi une solution aussi simple qu'efficace : l'éthylotest !
En France, l'alcool est en cause dans près d'un accident de la route sur 3. En 2016, on a ainsi dénombré 1009 tués et près de 3500 blessés hospitalisés à la suite d'accidents auto et moto impliquant l'alcool. Pour être clair, une personne qui a bu a 8,5 fois plus de risques d'être responsable d'un accident mortel...
Alcool et guidon ne font pas bon ménage comme en attestent les chiffres
Une législation sévère face à l'alcool sur la route
Face à ce constat, le gouvernement fait régulièrement évoluer le Code de la route en durcissant sa politique. Sans aller jusqu'à la tolérance zéro, on a par exemple vu passer le seuil maximum autorisé pour les apprentis conducteurs de 0,5 gramme à 0,2 gramme en septembre 2015. De quoi mettre un sacré coup de projecteur sur la question de l'alcool auprès des détenteurs de permis probatoire...
Et pourtant ! Vous êtes toujours aussi nombreux à intervenir dans la section législation du forum avec des questions du type « quels sont les risques de rouler ivre » ou pire encore « j'ai eu un accident avec 3,3 grammes d'alcoolémie, que faire ? ». Si notre but n'est évidemment pas de vous faire la morale, il existe des habitudes pratiques qui vous éviteront facilement ce genre de déconvenues.
Celui qui conduit, c'est celui qui ne boit pas
La première bonne habitude à adopter, c'est bien sûr de boire avec modération lorsque vous devez prendre la route en fin de soirée. Car c'est malheureusement principalement la nuit (2/3 des accidents) et le week-end (la moitié) qu'ont lieu une majorité des décès liés à la consommation de boissons alcoolisées. On notera également que 90% des conducteurs impliqués dans des accidents mortels sont des hommes.
L'un des dangers de la prise d'alcool est que plus on en boit, moins on est conscient d'avoir trop bu. C'est la raison pour laquelle il faut se méfier des « je n'ai bu que 2 verres tout va bien » et autres « c'est bon je ne suis pas ivre »... Si aucun SAM n'a été choisi (le fameux capitaine de soirée des jeunes conducteurs), la solution idéale est de procéder à un test d'alcoolémie.
L'éthylotest, compagnon de votre sobriété
Le dispositif, qui a failli devenir obligatoire en 2012, est en effet le plus pertinent pour mettre un chiffre sur un niveau d'ébriété. Si c'est bien souvent les forces de l'ordre qui nous demandent de « souffler dans le ballon » en bord de route, il existe depuis quelques années des éthylotests électroniques adaptés à un usage personnel régulier comme le modèle Envitec Alcoquant 6020+.
Rangés dans un coffre ou une boîte à gants, ils peuvent être utilisés le moment opportun pour aider à la prise de décision : est-il judicieux de prendre le guidon ou bien faut-il mieux dormir sur place ? Homologués aux normes NF EN 16280 ou NF EN 15964, ils affichent un niveau de fiabilité exemplaire tout en restant compacts et faciles à utiliser. C'est tout particulièrement le cas des modèles Alcopass V1 et AF 35.
L'éthylotest est utilisé depuis longtemps par les forces de l'ordre
L'alcootest électronique, un investissement rentable ?
Le prix de vente d'un éthylotest Alcopass s'étend de 100 à 650€. Même pour le modèle d'entrée de gamme le plus populaire, cela représente donc un budget équivalent à celui d'un petit casque intégral ou d'un blouson moto... pour un bénéfice pas forcément aussi évident en termes de sécurité du pilote. Et pourtant, le retour sur investissement peut être bien plus rapide qu'on pourrait l'imaginer.
Sans compter le coût d'une éventuelle amende forfaitaire de classe 4 (135€) en cas de contrôle positif, c'est également l'occasion de ne pas perdre de points sur votre permis... et donc d'éviter de coûteux stages de récupération de points. Mais le bénéfice le plus important est celui que vous ne verrez pas et pour cause : il s'agit de votre vie, ni plus ni moins.
Loin de la gadgetophilie
Quand on voit les sommes englouties par certains motards et scootéristes dans des systèmes de communication sans fil, éclairages déportés et autres gadgets connectés parfois surprenants, l'éthylotest électronique nous semble tout sauf anecdotique. Il constitue de notre point de vue un compagnon de choix pour les motocyclistes qui participent régulièrement à des soirées arrosées.
Si tel est votre cas, n'hésitez donc pas à vous renseigner sur le sujet. Nous n'avons qu'une seule vie et elle est précieuse !
